☕️ Journal : Découverte du cinéma d'Agnès Varda
De passage à Sète, le hasard fait qu’il y a des projections de films en plein air, sur la plage. Certaines projections sont consacrées à d’Agnès Varda… l’occasion rêvée de découvrir son œuvre.
La première projection à laquelle j’assiste est celle de L’une chante, l’autre pas. Le traitement du temps qui passe, l’esthétique du film et le développement personnel des deux protagonistes m’ont marqué.
La deuxième projection est celle des glaneurs et de la glaneuse. C’est un documentaire tourné au caméscope, plus expérimental et dramatique pour autant. Elle part d’une peinture de Millet — des glaneuses — et la revisite en 1999 : la vie des marginaux qui vivent des légumes rebus — une marginalisation de produits de consommation. C’est dur, tendre et terriblement d’actualité.
J’ai particulièrement aimé la justesse de son regard, sa manière de jouer avec les codes du cinéma et de préserver un message authentique, insensible au temps.