☕️ Journal : Lire à voix haute

Une de mes propositions favorites en ce moment, ce sont des ateliers de lecture. On prend un texte, un bout de livre, et on lit à voix haute, à tour de rôle.

On lisait aujourd’hui imaginer un salariat sans subordination de Danièle Linhart. Coïncidence, un extrait sonore était diffusé sur l’épisode les lois du capital sont-elles obsolètes ? de l’émission la grande table idées.

Voici ce avec quoi sont reparti·es les participant·es :

  • j’apprécie une discussion autour d’un truc concret, en dehors d’un cadre militant ;
  • la dernière phrase de l’article (« Ce serait oublier que la réalité à laquelle nous sommes confrontés découle d’une succession de constructions et de choix sociaux antérieurs. En inventer d’autres est légitime, possible et urgent. ») ;
  • contente de lire en dehors du travail ;
  • ça me donne envie de lire d’autres lectures sur le travail ;
  • ça m’interroge sur les situations organisationnelles pour être bien au travail ;
  • chouette de partir d’un document commun, et d’apprendre des autres.

C’est un format volontairement plus léger que l’arpentage, dont voici le déroulé :

  • 12h00 à 12h30 : accueil des participant·es, on casse la croûte ;
  • 12h30 à 12h35 : présentation du cadre, du déroulé ;
  • 12h35 à 13h00 : lecture de l’article, chacun·e à tour de rôle, temps de lecture au choix, aucune obligation de lire, on fait des fautes et c’est pas grave ;
  • 13h00 à 13h50 : temps d’échange
    • tour de parole : est-ce qu’on reconnaît une expérience vécue dans le texte ?
    • la compréhension du texte s’affiche par rebond — qu’est-ce que la subordination, est-ce que c’est vraiment “mal” la subordination, les entreprises libérées/les structures horizontales, quid du milieu associatif et des plus petites structures que celles citées dans l’article ?
  • 13h50 à 14h00 : clôture ; on repart avec quoi ?

Je ne sais pas encore quelle stratégie adopter pour les personnes qui phagocytent la parole (rameuter le groupe à une idée très personnelle, exposé théorique sans s’exposer personnellement).