☕️ Journal : Groupe d'hommes
Je constate les effets de la reconnexion avec soi à chaque fois que Noémie revient d’un cercle de femmes.
J’étais réticent à l’idée de participer à un cercle d’hommes, précisément “à cause” des hommes et le sentiment d’écrasement que l’attitude normée provoque chez moi. Je ne me retrouve plus dans l’humour gras, sexiste et compétitif — ni dans la logorrhée associée.
J’ai trouvé un cadre sécurisant pour participer à mon premier groupe d’hommes et je suis reparti avec plusieurs choses :
- verbaliser deux croyances de mon système interne et observer les effets qu’elles ont en observant mon corps ;
- la rencontre de personnes d’horizons différents, que je n’aurais autrement croisé qu’en faisant de l’auto-stop ;
- et pourtant, tant de souffrance liées à des schémas qui se répètent de génération en génération — “être trop”, “avoir peur de ne pas être assez”, “avoir peur de ne pas y arriver” — je les ressens comme des “souffrances enfermées” ;
- une fois de plus, entendre d’autres vécus participe à un enrichissement, à la découverte d’autres réalités que la mienne ;
- c’est sécurisant d’avoir un endroit où évoquer des peurs, dans un cadre qui ne se recoupe pas avec le reste de ma vie.
J’avais peur avant d’y aller, et je suis reparti avec une curiosité renouvelée à l’idée d’y retourner.