☕️ Journal : Anomalies glaciaires

Je lisais la brève note Surprise arctique, sans trop savoir comment lire le graphique. Des “anomalies” négatives, c’est bien, non ?

Alors je lis sea ice anomalies. “Anomalies” = “différences”. Une “anomalie positive”, c’est quand un excédent se produit. Une “anomalie négative”, c’est quand une perte se produit.

Si j’en reviens à notre surprise arctique, la diminution de la couverture glaciaire en Arctique diminue en flèche. En 2020, la perte glaciaire est équivalente à la perte la prédiction la plus pessimiste pour… 2060. La prédiction la plus optimiste pour 2100 a été explosée en… 2005.


So what?

Et bien notre deuxième lien (qui provient du centre états-uniens d’observation de la neige et de la glace) est explicite sur le rôle de l’Arctique : un miroir réfléchissant.

Sans glace, la réflection des rayons du soleil passe de 70% (chouette !) à 10% (moins chouette). Les océans absorbent davantage cette énergie, ce qui réchauffe l’eau. Le réchauffement impacte les courants, qui eux-même réchauffent ou refroidissent l’atmosphère. Ce qui impacte la météo, et les événements exceptionnels (blizzards hivernaux, tempêtes, sécheresses prolongées, ouragans, vents violents).

Ça jette un froid.