☕️ Journal : Admiration
J’admire son travail.
J’admire sa capacité à organiser ses idées.
J’admire son intelligence.
J’admire sa démonstration d’un sujet complexe.
J’admire son engagement militant.
J’admire son énergie.
J’admire sa délicatesse.
J’admire sa résistance à des épreuves injustes et horribles.
J’admire que sa flamme de vie soit toujours présente, après avoir été tant maltraitée.
J’admire son courage à l’avoir quitté, à avoir tissé un si beau lien avec sa fille, seule, sans aide ou presque.
J’admire sa détermination à rester libre.
Des fois je leur dis.
Des fois ça prend la forme d’encouragements.
Des fois je le surligne à l’oral, pour marquer une singularité que j’identifie dans cette personne.
Des fois je le garde pour moi.
Des fois je le garde
Parce que ce n’est pas le bon moment,
Parce qu’on ne se connaît pas,
Parce que je n’ose pas,
Parce que je ne connais pas cette personne.
Parce que je sais des choses d’elles sans qu’on en aie discuté ensemble.
Anne décrit ça d’une manière qui sonne juste :
J’aime être admirée quand on renvoie des choses de moi que je connais, où je me retrouve et où c’est bien moi.
Ces discussions autour de l’admiration m’ont aidé à distinguer cette gêne ressentie :
- quand on m’aborde une première fois en listant ce qu’elles ont lu de moi ;
- quand on me parle comme si on me connaissait, alors qu’on n’a pas eu de conversation profonde sur qui on est, sur ce qu’on a vécu ;
- quand on insiste à boire un verre/se voir/discuter alors qu’il n’y a pas d’enthousiasme ni de réponse de ma part.