☕️ Journal : Interdépendances en commun
De l’association à la dissociation, je m’interroge sur ce qui vient polluer les relations quand plusieurs personnes (f)ont un projet commun.
Créer un groupe est facile, le quitter quand ça implique de fermer boutique/de clôturer un contrat de travail, ça prend du temps — pour le réaliser (dans sa tête), et pour le réaliser (en pratique). Gérer de l’administratif en commun pour un projet commun, ça implique de se lier les uns aux autres. Les divergences ou prises de liberté amènent des mécanismes de compensation pour s’y retrouver soi, quand le reste du groupe n’adhère pas.
Dans un collectif de fait ou dans un groupe projet éphémère, ce qui prime est de nourrir le projet commun en le réalisant (en pratique). C’est ce qui tend le fil entre les personnes. Autonomes, les personnes reconfigurent le réseau à mesure de leur chemin personnel. Le travail administratif est géré dans un autre réseau — l’enjeu n’est pas partagé par les membres du réseau.
On est en plein dans la théorie des systèmes, en pratique.