☕️ Journal : Co-écoute

J’ai eu la chance de renouveler l’expérience de co-écoute. C’était uniquement de la pratique, et comme on était un petit groupe, on a pu pratiquer des sessions de 30 minutes chacun‧e, sur une journée entière.


Plusieurs choses ont bougé avec cette nouvelle tentative :

  • j’ai identifié des “fils” à suivre, pour descendre en profondeur dans ce qui me remue ;
  • je n’ai pas tenté de me calmer, mais au contraire de suivre le plus possible ce qui me travaille — c’est comme de l’écriture automatique, mais en paroles ;
  • quand ça vise très juste, les larmes viennent toutes seules ;
  • entendre des phrases comme des “bienvenue à cette colère”, “tes émotions sont belles”, ont tendance à me faire fondre — ça vient toucher à des choses sur lesquelles j’attendais de la reconnaissance que je n’obtenais pas ;
  • on m’a proposé de hurler ou de frapper un coussin, et je sentais que je n’étais pas encore prêt à lâcher cette violence.

J’ai rejoins un groupe local, avec l’intention de pratiquer plus régulièrement.

Deux personnes m’ont proposé de faire des sessions à 2, chose avec laquelle je ne suis pas encore à l’aise — je sens que j’ai encore besoin d’un cadre très formel pour venir en confiance.