☕️ Journal : Rythme de travail

Récemment, on me demandait sur quoi je travaillais. J’ai répondu :

  • Cartobio — 2 à 3 jours par semaine ;
  • Stylo — environ 1 jour par semaine, en pause en ce moment ;
  • Studio PAON — quelques demi-journées par-ci par-là ;
  • Solstice.coop — quelques heures par-ci par-là ;
  • Formasol — quelques heures par-ci par-là ;
  • Éditions REPAS — quelques heures par-ci par-là ;
  • L’alternance de Sandra — quelques heures par-ci par-là ;
  • Du portage commercial avec La Zone — quelques heures par-ci par là.

Et du temps libre — au moins 3 jours par semaine.
Des fois je grignote — parfois ça sonne juste, parfois ça ressemble à une fausse note.

En réalité, je travaille lentement. Je vais vite, lentement. Je prends le temps de mûrir des idées. Elles se perlent sur une partition. Puis je joue des notes, à un rythme accordé avec la teinte de la semaine.

Rarement des deadlines.
Souvent des objectifs.
Systématiquement des items clairement définis — un début, une fin. Plusieurs backlogs.

Ça a pu stresser des client·es qui aimaient tout décider à l’avance. Qui attendent un résultat fini après un effet tunnel et non un brouillon mis à jour en continu.

Un inconvénient : j’ai du mal à communiquer autour de mon rythme. J’ai du mal à mettre en mots ces ressentis là. Quand j’ai la patate c’est OK. Quand j’ai pas de jus c’est OK. Entre les deux, pas évident.

Je joue bien ma partition en solo.
Je joue bien ma partition avec d’autres personnes indépendantes.
J’ai du mal à jouer avec des personnes qui voient en moi un chef d’orchestre.

Je réalise que mon rythme — mon style de jeu — ressemble à une jam session. Le rythme. L’improvisation. Un groupe composé à la volée. Un groupe qui est celui qu’il est, et non celui attendu.

Je ne sais pas jouer de musique.
Je sais mettre en musique mon rythme de travail.
J’adore varier les styles, les solos, et les impros.