☕️ Journal : J'explicite mes limites
Quand je dis “oui” au lieu d’écouter le “non” qui se forme dans ma tête, quand je verbalise une réponse qui va à l’encontre des réactions de mon corps, quand je subis le flot de paroles de quelqu’un·e, quand je subis un rythme qui m’est violent, quand je réponds à une demande qui va à l’encontre de mes valeurs : j’épuise plus rapidement mon énergie.
“Pourquoi ?”, “Est-ce que ça presse ?”, “Est-ce que je peux prendre le temps d’y réfléchir ?”, “Je pense m’arrêter là pour aujourd’hui”, “J’ai besoin de prendre du temps pour moi” ou tout simplement “Non” suivi d’un “j’en ai déjà beaucoup dans mon assiette”, “j’ai besoin de me reposer” ou “j’ai l’impression que le sujet doit être creusé avant de m’engager dedans” sont des choses que j’ai apprises à dire pour préserver mon énergie et mon enthousiasme à faire des choses.
Un de mes anciens mentors me disait “quand un truc te préoccupe, partage-le avec le groupe, résolvez-le en groupe.” — appelez ça une rétrospective agile, un cercle de parole, une thérapie, un moment à deux, un appel à un un·e ami·e : c’est-à-dire un moment priviligié de parole (verbalisation) et d’écoute (“je suis là pour toi”).
Quand on se fait piétiner/envahir/déborder à répétition, on met en place des mesures de compensation — qui viennent à bout — de nous, de quelqu’un·e, d’une situation. Ce n’est qu’une question de temps.